Ami.e, entends-tu le fil de la liberté que tu es en train de reprendre qui s’effiloche et se casse là où il s’était accroché ?
Est-ce que tu le sens, ce parfum de poussière et de béton de la relation sans action qui se détruit et s’écroule ?
Du fil, il ne reste qu’une présence éphémère et laineuse qui laisse sur la langue comme le souvenir d’une gêne honteuse.
Du pont, une odeur de sens inhibé.
Trancher, dissocier, disloquer, démembrer.
Est-elle d’argent, de coton ou d’acier cette attache qui file à l’anglaise quand la réalité t’impacte et ne te laisse que la vérité en évidence ?
La liaison se délite sans bruit.
L’arche de l’alliance se fendille et laisse à vif l’écorchure infectée dans laquelle tu t’étais perdu.e.
Fil de plomb – intoxiqué.e – déchaîné.e, amalgamé.e, trop longtemps exposé.e.
Ciseau-Pierre-Papier
Arrêter de tirer sur la corde -lette it go !
Passer à gué pour guérir.
100 fois sur ton métier, tu as remis l’ouvrage des schémas répétés, éculés avec des en…fileurs de perles. Métiers à broder, à tisser, machines à broyer les cœurs. Ras-le-cul.
Cultiver d’autres champs – Chanter sur le Pont d’Avignon, le Pont de Nantes ou transborder à Rochefort vers de nouveaux chemins. Transitionner de la nuit au jour. Jongler avec de nouvelles alliances plus nobles vers des terrains anallergiques.
Promettre à la lune pleine d’accoucher à soi-même d’une version sans concessions. La tion gratte et racle et sans renacler pousse une dernière fois. Te voilà !
Rappelle-toi que ce à quoi tu résistes, persiste.
Alors que décides-tu ? Coupes-tu aujourd’hui les liens ou les ponts ?
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