Florence Mula
Coaching
Kinésiologie
Art et Thérapie
Energy Healing

Les mots doux qui me sont envoyés : psstt...cliquer sur l'image

- Je reviens de ma séance de massage relaxation bien en forme. Je voulais vous remercier car cette séance m’a fait beaucoup de bien. J’ai réellement ressenti des ondes positives à l’intérieur de moi-même. Je me sens comme libérée de toutes les tensions que je ressentais. C’était un vrai moment de détente. Si c’était à refaire, sans hésitation je le referais.

- Merci de cette belle soirée, de ce moment chaleureux, gai, empathique, ré-énergisant !

-Très belle soirée. D'abord parce que l'on (moi en tout cas) bouge toujours plus ou moins de la même façon, et que là certains muscles oubliés se sont mis en action, ensuite parce que l'ambiance était très chaleureuse.

- Pur moment de relaxation. J’ai vraiment apprécié le savoir-faire de ces spécialistes. Je recommande de renouveler ces séances.

- Je voulais simplement vous remercier pour votre clairvoyance et avoir pris le temps de faire retomber la 'mayonnaise'. Je sens depuis hier matin le stress diminuer. C'est déjà énorme

- Je suis arrivée avec une fille pâle et cernée et je suis rentrée avec une fille aux joues roses. Merci

- Aujourd'hui, je voulais simplement te dire que, quand ça ne va pas, j'ai ces 2 choses que j'ai retenues après notre rendez-vous : avoir confiance en soi et ne pas se comparer aux autres. Ces 2 points m'accompagnent et m'aident à traverser les moments les plus sombres. Merci.

- Je me sens avec une belle empreinte positive dans le corps. Je me remémore ma petite phrase objectif régulièrement et ça me fait du bien.... Affaire à suivre !

- Je suis très contente d’avoir pu bénéficier de cette séance. J’espère que cela se reproduira car cela fait un bien fou.
SEANCES
ATELIERS
EN ENTREPRISE
Mes mots
Per te Patrizia
Aussi légère qu’un souffle, je me déplace au gré des éléments
Et du temps
Personne ne sait comment me nommer ni où me trouver,
Ni quelle forme je prends.
J’entends l’appel et j’y réponds,
En fonction de mon envie et de ma disponibilité,
Qui a besoin de vérité mérite d’être éclairée.
J’aime la rosée du matin et la lueur des étoiles, Les chants de la St Jean, les danses de solstice.
Sur tes douleurs de femmes, je pose, apaisant,
Le voile.
De tes désirs les plus secrets, j’explore les abysses.
Je suis sans concession. Je ne convoite pas la perfection. Le fond de ton cœur est pur, si ta recherche est sûre.
Parfois, je te prends la main et te guide sur ton chemin. Si sur ta joue, tu sens un baiser, c’est peut-être que je suis passée.
Mon pouvoir est le tien. Ton pouvoir est le mien.
Quand d’une pierre, tu fabriques un joyau Quand d’une graine, tu imagines un roseau
Mon cœur déborde de gratitude
Je sais qu’à jamais coulera le ruisseau.
Je t’incite à être forte. A garder la tête haute.
Je t’incite à être fière.
Je t’incite à être libre.
Je te pousse à être singulière.
Je t’aide à t’ancrer en terre pour que partout soit ta place. Je te venge si jamais on brise ton visage dans la glace. Je suis ta mère, ta sœur, ta jumelle, si quelqu’un t’a coupé les ailes.
Je suis le feu, je suis les flammes. Je suis ton âme.
Paris, 2021


Sororité/Sisterhood
Il est des mots qui se disent et puis se vivent.
Il est des histoires qui s’écrivent au détour d’une balade en vélo ou d’un apéro.
Des âmes qui se reconnaissent, se re-connectent, se re-trouvent.
Des moments suspendus où ne s’exprime que l’amour. Des liens indéfectibles.
Des bras qui consolent et soutiennent. Des cœurs qui font ré-émerger des émotions.
Des sourires qui portent vers de nouveaux horizons et laissent entrevoir à nouveau les possibles.
Merci à toutes mes sœurs, au-delà de nos origines, nos âges, nos blessures, nos chemins ; pour ce temps hors du temps, joyeux, libéré, léger et fluide.
Il est bon de ne voir que le soleil, même quand le temps est nuageux.
@Corfou 2020.
Aujourd’hui, j’avais envie de parler des femmes de ma vie, de toutes celles qui, en ce moment, essaient et se prennent des murs, de celles qui se relèvent, de celles qui m’envoient des vidéos d’elles fracassées le matin, de celles qui me font rire en 5 mns, de celles qui s’occupent de leurs élèves, de leurs enfants, d’elles-mêmes, de celles qui essaient d’expliquer, de celles qui réfléchissent à un avenir qui ait du sens, de celles qui rentrent le soir en pleurant, de celles qui doivent se créer des sur-blouses avec des sacs poubelles, de celles qui s’inquiètent pour moi mais ne le montrent pas, de celles qui créent des moments de convivialité sur Internet pour la communauté afin d’oublier pendant une heure, de celles qui m’envoient des petits messages pour me dire que ça va aller, de celles à qui je pense et que je n’ai pas encore appelées, de celles qui inventent des mots, de celles qui appellent au secours, de celles avec qui je refais le monde et de celles qui me serrent très fort dans leurs bras avec le cœur le soir. A celles avec qui les liens n’ont jamais été aussi forts… Je vous aime to the moon and back.
Avril 2020
Aujourd’hui, je ne me suis pas levée de bonne heure, je ne me suis pas habillée et je suis passée de mon lit au canapé sans culpabiliser.
ça fait 10 jours. Pas 10 jours d’isolement, non. 10 jours à voir passer sur les réseaux sociaux, des fables et des injonctions, des plaintes et des protestations, des souffrances qui s’opposent à d’autres, des tentatives de prise de pouvoir, des leçons de vie selon sa propre vision du monde.
10 jours que je m’efforce de lire entre mes lignes et à travers celles des autres.
A mesure que s’installe la réalité de ce que nous traversons s’installe la vérité singulière de ce que nous vivons, chacun à notre manière.
Dans cette bataille très inégale pour laquelle nous avons été réquisitionnés bien malgré nous, certains mourront, d’autres survivront. Certains en sortiront plus forts, d’autres en sortiront égratignés ou amputés. Certains sont déjà morts.
Je le comprends. Tous ces cris, toutes ses voix sont des cris de colère, de frustration, de peurs...Nous avons le droit d’être en colère, d’être frustrés ou d’avoir peur. Nous avons le droit de détester notre solitude pour certains ou notre obligation à être ensemble pour les autres. Nous avons le droit d’être en colère contre le gouvernement, notre famille, nos voisins, les magasins qui ne sont pas réapprovisionnés assez vite.
Mais nous avons aussi le droit d’être tristes, d’être angoissés, de faire des cauchemars, de pleurer. Ces mêmes injonctions au bonheur qui me laissent perplexe depuis toujours font leur réapparition sous d’autres formes depuis 10 jours : lisez, soyez heureux chez vous, regardez des films, allez au musée, retournez à vous, ne déprimez pas, ne lâchez rien.
Cette injonction à FAIRE.
Mais pourquoi faire, pour quoi faire ? Pour préparer ‘l’après’ ? Mais l’après, en ce moment, c’est le quart de seconde qui arrive et dans lequel tout peut basculer. Comment peut-on savoir ce qu’il y aura à réparer quand nous ne savons rien ?
Ce qui nous arrive est individuel et collectif, d’où la magnificence d’une solidarité qui émerge. Mais à titre individuel, tout ce que nous écrivons, tout ce que nous partageons est un appel à l’aide vers l’autre, une main tendue que personne ne peut attraper parce que nous souffrons tous et que personne ne peut nous délivrer en ce moment de nos vies, de nos chagrins, de nous-mêmes. Comment peut-on savoir aujourd’hui comment nous allons réagir lorsque nous serons ‘libres’ ? Et de quelle manière aurons-nous été libérés ? Quelles seront les conséquences de nos incarcérations ? Aucun moyen de le savoir. Aucun moyen de connaître les conséquences psychologiques de ce traumatisme. Elles sont déjà là, comme les dragons qui dorment pendant des siècles, et elles sont en train de se réveiller à mesure que dure le confinement et que s’intensifie la peur de la suite.
Je trouve magnifique de vouloir aider mais ne soyons pas dupes de nous-mêmes. Vouloir aider, c’est vouloir être utile. Vouloir se sentir utile, c’est se rassurer soi-même. C’est vrai, nous sommes tous ensemble dans cette épreuve, mais nous sommes tous seuls dans ce même bateau.
L’individu qui est seul et qui souffre, se sent plus malheureux que celui qui est en famille mais qui travaille, qui se sent plus malheureux que celui qui ne fait rien chez lui, qui se sent plus malheureux, etc. etc. Il n’y a pas de hiérarchie de la souffrance comme il n’y a pas de hiérarchie du deuil ; est-ce que l’on va véritablement jouer à celui qui aura perdu le plus de proches pendant cette épreuve ? Celui qui aura le plus souffert, celui qui aura été le plus malade ?
Et quant à ceux qui pensent avoir raison sur leurs collègues, sur les manières d’agir de leurs voisins ou de leurs contacts, je leur demande de bien se souvenir que ce sont des circonstances exceptionnelles et inédites que nous vivons et que chacun fait ce qu’il croit être juste. En disant cela, je ne valide pas certains comportements. Mais qui je suis pour juger l’autre quand moi-même je suis jugée : parce que je suis seule et que donc, je peux me reposer ou réfléchir quand d’autres n’en ont pas ce luxe, parce que je pourrais offrir des services payants (le tabou de l’argent sale) quand moi je n’ai plus aucune source de revenus, quand je n’ai pas envie d’aller sauver la terre entière parce que j’ai déjà du mal à tenir la tête hors de l’eau.
10 jours à entendre ces injonctions paradoxales et à devoir me justifier de ce que j’exprime ou ressens. Non. Je refuse. Et si je dois accepter quelque chose, c’est justement ma propre vérité parce que c’est elle qui m’aide et qui m’aidera plus tard à maintenir le cap.
Alors toutes ces propositions sont magnifiques, toute cette solidarité est formidable, tout ce soutien, vous tous êtres chers, nous tous qui apprenons la résilience.
Mais moi, ce que j’aimerais égoïstement voir, c’est un peu de tolérance. D’écoute de la souffrance ou de la frustration de l’autre. Moins de réactions, plus d’empathie et de respirations.
Nous faisons tous comme nous le pouvons et nous sommes en vie.
J’ai juste envie, en ce qui me concerne, d’être qui j’ai envie d’être. Avec l’autre ou sans l’autre. Cheveux sales ou pas. Nourriture saine ou pas dans mon assiette. Suivant le mouvement ou les injonctions ou pas.
26 mars 2020
Photo : Patricia Oglialoro


Ce matin, je suis passé près de toi, comme tous les jours, et j'ai enfin osé te regarder dans les yeux.
Samedi, je t'ai frôlé mais je n'ai rien voulu voir. Je marchais dans le sang mais je n'ai pas regardé mes chaussures.
Je n'ai vu que des plumes sur une table. Des plumes ! ... Les plumes sont parfois pour les enfants comme les clins d'oeil des anges.
Mais les plumes venaient de la doudoune du kamikaze.
Dimanche, je t'ai recroisé et j'ai vu ces traces sur le sol sur lesquelles tout le monde avait marché... Elles formaient un dessin, presque une arabesque.
C'était presque beau.
Certaines personnes étaient là et te demandaient comment tu allais.
Je pleurais, mais je ne me suis pas arrêtée.
Combien de fois me suis-je assise sur tes chaises, presque le seul endroit de la place où boire une bière au soleil par un après-midi de beau temps. Le soleil, lui, sera toujours là.
Tu as souvent changé de nom, tu n'es certes pas le plus beau café du quartier, mais une terrasse à Paris, au soleil, c'est le Graal. Et ta terrasse je la fréquente depuis 15 ans. J'y ai pris des cafés les dimanches, des apéros le vendredi soir, je m'y suis assise un jour pour prendre un expresso avant de rentrer chez moi car j'avais bu un peu trop de champagne en plein après-midi, j'y ai dîné avec mes amis... C'est là que j'ai partagé, sans le savoir encore, un dernier verre avec mon amoureux un jour de juin.
Pour un parisien, notre quartier, c'est notre père et notre mère réunis. C'est notre cocon, notre refuge. Le café, son emblème. On ne pense pas qu'un jour, quelqu'un puisse lui faire du mal ou qu'il pourrait nous faire du mal, malgré lui... Maintenant, tu sais, et moi aussi, à quoi ressemble le bruit d'un homme qui se fait sauter. Tu saignes et souffres comme ceux qui étaient assis chez toi ce jour-là... C'est une partie de notre vie qui a volé en éclats et une partie de nous qui y est restée. Comme ailleurs, tu es couvert de fleurs et de mots doux pour adoucir ta peine.
Je te promets désormais d'essayer de te regarder bien en face, mais je ne te promets pas d'être capable de te reprendre un jour dans mes bras. Pas tout de suite en tout cas... Mais ça ne m'empêche pas de t'aimer. ça, personne ne pourra jamais me l'enlever
Novembre 2015
Créer la vie qui nous ressemble
En tant que thérapeute, nous prenons soin des autres au sens littéral du terme, par conséquent, nous devons également prendre soin de nous-mêmes. Comprendre ce qui meut une personne, c'est avoir compris auparavant ce qui nous a amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Dans l'instant présent. Comme les pièces d'un puzzle, nous assemblons et désassemblons, nous détricotons, nous mettons parfois du ruban adhésif ou un point de colle. Nous cherchons notre Graal ; nous recherchons tous, ou presque, LE bonheur.
Après avoir été emballée par la prolifération des livres de développement personnel et séduite par la possibilité nouvelle de trouver ce que nous ne dénichions auparavant que dans des boutiques dites 'ésotériques', je m'interroge sur cette course au bonheur et sur la culpabilisation qu'elle engendre parfois. 'Je ne réussis pas à atteindre les objectifs', 'ça a l'air si simple; je ne dois pas être normale si je n'y arrive pas facilement'. Parce qu'atteindre LE bonheur, peut très vite se transformer en recherche du paradis perdu. 'Si je suis toutes les étapes, je vais forcément trouver le trésor'. Et nous le cherchons souvent où nous ne pensons pas à aller le déterrer, en nous-mêmes.
Je trouve curieux d'ailleurs de dire en français LE bonheur, car nous cherchons tous un bonheur unique, notre propre bonheur. Et notre bonheur nous ressemble. Il n'est la propriété de personne, d'aucune institution sociale et familiale. Il est ce qui nous rend heureux, nous fait sourire et vibrer. Personne d'autre que nous-mêmes ne peut savoir ce qu'il est. Le bonheur, pour moi, ne constitue pas un idéal, un paquet cadeau que nous allons ouvrir un beau jour. Il est ce qui saupoudre notre quotidien de magie et de joie. Il peut arriver en bloc ou fragmenté, il peut se faire désirer ou parfois prendre des vacances, plus ou moins longues... Mais il est avant tout constitué de ce que nous sommes, de ce qui nous ressemble. Chaque pièce du puzzle, chaque souffle crée la vie qui nous ressemble. Corps, mental et énergie unifiés. Ne négligez aucun rire, aucun sourire, aucun cadeau dans le moment présent. Et ne suivez les recettes que si vous vous dites que le résultat ne ressemblera pas à la photo, mais qu'il vous ressemblera, avant tout. ♥

